A l’occasion du départ de la Transatlantique des élèves du Lycée Maritime de La Rochelle en 2024, j’ai eu la joie de pavillonner le vieux gréement « Albarquel ».

PAVILLON : Le pavillon tire son nom de la pièce d’étoffe représentant le drapeau de ce pays, arboré à la poupe (à l’arrière) des navires. Tout navire doit obligatoirement posséder un pavillon.

Il y a des courses majeures, le Vendée Globes, la route du Rhum…, j’ai aussi en tête les départs dans la baie de Sydney, ces images folles de tous ces bateaux qui accompagnent un départ ou une arrivée.

Cette fois ci il s’agissait d’une poignée d’adolescents. Et j’ai pensé qu’il leur fallait le même départ, la même énergie, la même beauté.

Parce qu’un départ c’est toujours quelque chose. C’est un engagement fort, un trajet du cœur et de la tête en même temps. Le corps est sur un navire, la tête se détache mais le cœur tangue. Tout cela est sacré dans la construction d’un adolescent. Et l’Art, la couleurs, la beauté, l’explosion inattendue, tout cela nourrit le cœur. Il faut aussi beaucoup de courage pour partir. Cœur et courage ont la même étymologie. Là se rejoignent les navigateurs et les artistes comme le souffle Rollo May dans son livre « Le Courage de créer ». Avec Arthur, capitaine de « Albarquel » et enseignant au lycée comme moi, c’est ce feu d’artifice de courage et de joie que nous avons voulu fabriquer.

Je remercie Drapop qui m’a prêté les drapeaux colorés et unis pour flotter au vent. Merci Charles, Sonson, Antoine, mes filles, Le proviseur du lycée Maritime et tous ceux qui ont rendu ce projet possible.